En réponse à ma question, je crois que pour intéresser de jeunes élèves du primaire aux arts, il faut nous-mêmes, enseignants, s’intéresser à cette discipline. Cela va de soi. Un enseignant qui ferait des arts par obligation aurait sûrement une attitude négative et la transmettrait sans aucun doute à ses élèves. Par le fait même, les élèves auraient de la difficulté à s’intéresser à cette matière. Une expérience de stage m’a particulièrement ouvert les yeux par rapport à ce problème. Mon enseignante-associée n’aimait pas faire des arts et en faisait seulement une fois par mois, et ce, parce qu’elle y était obligée. Au début de mon stage, je ne me doutais pas que son ressentiment envers les arts pouvait se transmettre à ses élèves jusqu’au jour où un de ceux-ci m’a dit «Nous sommes vraiment contents que vous ne fassiez pas d’arts comme Madame Fortin parce que les arts c’est vraiment plate, la preuve on n’en fait jamais.» Cela m’a permis de voir à quel point l’attitude positive d’un enseignant envers sa matière est primordiale. Étant moi-même quelqu’un qui n’aime pas les arts, je suis consciente que ma mauvaise attitude envers cette discipline pourrait influencer négativement mes futurs élèves. C’est pour cette raison que j’ai pris deux cours en rapport avec l’art à l’université. Je trouve nécessaire d’enrichir mes connaissances dans ce domaine afin de développer un intérêt pour cette discipline.
Par la suite, je crois qu’il faut tenter de diversifier les façons de faire des arts. Dans la majorité des classes que j’ai fréquentées, les enseignants proposent de beaux projets, mais ces derniers sont pratiquement tous identiques. En fait, les enseignants se limitent à faire des «À la manière de…». Je ne doute pas, ni ne remet en question la valeur pédagogique de ces projets qui sont habituellement très aimés des élèves, mais je crois qu’il ne faut pas s’en tenir qu’à cela. Il y a plein d’autres projets qui peuvent être intéressants. Par exemple, j’ai déjà vu un enseignant et ses élèves en train de faire une sculpture géante d’un livre dans le cadre de la semaine de lecture.
Dans le même ordre d’idées, il faudrait permettre aux enfants de s’exprimer par rapport à des peintures. Selon moi, c’est une dimension que les enseignants du primaire oublient souvent lorsqu’ils font des arts. Les enfants ont tellement à apprendre de cette approche. Comme il est mentionné dans le livre de Francine Barbe-Gall, il faut laisser l’enfant s’exprimer sur des œuvres. « [Le] but [étant] de provoquer une rencontre » entre l’élève et l’œuvre. De plus, l’auteure mentionne que l’adulte peut lui aussi exprimer son opinion par rapport à des peintures. Je crois que de cette manière, les élèves seront davantage motivés à le faire à leur tour. Il faut bien sûr choisir des œuvres qui sauront captiver les élèves et qui sont adaptées à leur âge. Je ne crois pas qu’un «Riopelle» viendrait éveiller la fibre artistique chez un enfant de maternelle.
Je crois aussi qu’il est important de montrer aux enfants qu’il y a un côté pratique aux arts. Je m’explique. Comme la plupart d’entre nous le savons, certaines œuvres peuvent livrer un message, d’autres peuvent faire un clin d’œil à l’Histoire, etc. À vrai dire, la majorité des peintures ont une raison d’être. L’enseignant qui parle de ces aspects à ses élèves les intéressera certainement. En fait, tout ce qui renferme des secrets ou des mystères les intrigue.
Enfin, je crois que ce commentaire donne quelques trucs pour intéresser les jeunes du primaire à l’art. Je crois sincèrement qu’avec du bon vouloir de la part de l’enseignant, qu’avec des façons diversifiées de faire de l’art et qu’en faisant ressortir le côté mystérieux des œuvres, il est presque impossible que les enfants n’apprécient pas les arts. Au terme de ce qui précède, je me demande de quelle manière les enseignants du secondaire doivent s’y prendre pour intéresser leurs élèves. Un simple prolongement des éléments vus et pratiqués au primaire ne serait-il pas redondant et ennuyant pour ces élèves?
Ouvrage consulté pour rédiger ce texte: BARBE-GALL, F. 2002. Comment parler d’art aux enfants : le premier livre d’art pour enfants destiné aux adultes. Paris, A.Biro.
Par la suite, je crois qu’il faut tenter de diversifier les façons de faire des arts. Dans la majorité des classes que j’ai fréquentées, les enseignants proposent de beaux projets, mais ces derniers sont pratiquement tous identiques. En fait, les enseignants se limitent à faire des «À la manière de…». Je ne doute pas, ni ne remet en question la valeur pédagogique de ces projets qui sont habituellement très aimés des élèves, mais je crois qu’il ne faut pas s’en tenir qu’à cela. Il y a plein d’autres projets qui peuvent être intéressants. Par exemple, j’ai déjà vu un enseignant et ses élèves en train de faire une sculpture géante d’un livre dans le cadre de la semaine de lecture.
Dans le même ordre d’idées, il faudrait permettre aux enfants de s’exprimer par rapport à des peintures. Selon moi, c’est une dimension que les enseignants du primaire oublient souvent lorsqu’ils font des arts. Les enfants ont tellement à apprendre de cette approche. Comme il est mentionné dans le livre de Francine Barbe-Gall, il faut laisser l’enfant s’exprimer sur des œuvres. « [Le] but [étant] de provoquer une rencontre » entre l’élève et l’œuvre. De plus, l’auteure mentionne que l’adulte peut lui aussi exprimer son opinion par rapport à des peintures. Je crois que de cette manière, les élèves seront davantage motivés à le faire à leur tour. Il faut bien sûr choisir des œuvres qui sauront captiver les élèves et qui sont adaptées à leur âge. Je ne crois pas qu’un «Riopelle» viendrait éveiller la fibre artistique chez un enfant de maternelle.
Je crois aussi qu’il est important de montrer aux enfants qu’il y a un côté pratique aux arts. Je m’explique. Comme la plupart d’entre nous le savons, certaines œuvres peuvent livrer un message, d’autres peuvent faire un clin d’œil à l’Histoire, etc. À vrai dire, la majorité des peintures ont une raison d’être. L’enseignant qui parle de ces aspects à ses élèves les intéressera certainement. En fait, tout ce qui renferme des secrets ou des mystères les intrigue.
Enfin, je crois que ce commentaire donne quelques trucs pour intéresser les jeunes du primaire à l’art. Je crois sincèrement qu’avec du bon vouloir de la part de l’enseignant, qu’avec des façons diversifiées de faire de l’art et qu’en faisant ressortir le côté mystérieux des œuvres, il est presque impossible que les enfants n’apprécient pas les arts. Au terme de ce qui précède, je me demande de quelle manière les enseignants du secondaire doivent s’y prendre pour intéresser leurs élèves. Un simple prolongement des éléments vus et pratiqués au primaire ne serait-il pas redondant et ennuyant pour ces élèves?
Ouvrage consulté pour rédiger ce texte: BARBE-GALL, F. 2002. Comment parler d’art aux enfants : le premier livre d’art pour enfants destiné aux adultes. Paris, A.Biro.
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